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AI Assurance-invalidité BFEH Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées
AVS Assurance-vieillesse et survivants CdC Centrale de compensation
CMAI Circulaire concernant la remise des moyens auxiliaires par l'assurance-invalidité DETEC Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication
FSIH Fédération suisse pour l'intégration des handicapés AGILE Entraide Suisse Handicap
LAI Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité LAVS Loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l'assurance-vieillesse et survivants
OAI Offices AI LPC Loi fédérale du 6 octobre 2006 sur les prestations complémentaires
LHand Loi fédérale du 13 décembre 2002 sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées OHand Ordonnance du 19 novembre 2003 sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées
       
OFAS Office fÉdÉral des assurance sociales OMAI Ordonnance du 29 novembre 1976 sur la remise des moyens auxiliaires dans l'AI
Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Article 8 :
1. Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2. Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d’une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3. L’homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l’égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L’homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4. La loi prévoit des mesures en vue d’éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées
PROCAP Organisation d'entraide-handicap suisse PRO INFIRMIS Association privée spécialisée dans l'aide aux personnes handicapées
CAP-Contact Association romande pour l'autodétermination des personnes handicapées physiques IPT Fondation privée Intégration pour tous
d'autres liens utiles ici ...
Dans ce domaine comme dans bien d'autres, les mots que l’on emploie ont une influence les idée qu'on véhicule ou sur la manière dont le public perçoit la réalité. Ils nous discréditent ou porte préjudice à autrui, selon les circonstances.
Dans le cas des personnes handicapées, ils peuvent aider à renforcer des perceptions acquises. Ils peuvent créer une impression positive des personnes handicapées, promouvoir l’indifférence ou générer une attitude négative.
Les mots, l'attitude en générale autant que des gestes spécifiques peuvent avoir leur importance...
Voici le "Lexique de termes préférés à l'égard des personnes handicapées" de la Direction Générale de l'Accessibilité pour l'Ontario (Canada)
Informations pratiques Informations Générales
EuroKey / Euro-Clé permet d'utiliser les toilettes, les ascenceurs, les monte-escaliers et les systèmes d'appel spécialement adaptés aux personnes avec handicap physique, un peu partout en Suisse et en Europe. La clef, protègeant les installations contre le vandalisme, coûte 20.- frs pour les personnes invalides et 30.- frs pour les autres. Renseignement: 0848 0848 00 / via Internet Logo Eurokey

Le coup du lapin, c'est fini !

Les séquelles d'une entorse cervicale, aussi appelée «coup du lapin» à la colonne cervicale, ne donneront plus un droit automatique à des prestations de l'AI, selon le Tribunal fédéral.

Les deux Cours de droit social du Tribunal fédéral (TF), sises à Lucerne, ont choisi d'appliquer au coup du lapin les mêmes règles strictes édictées pour les troubles douloureux qui ne peuvent être clairement prouvés. Selon la jurisprudence du Tribunal Fédéral, les troubles douloureux persistants avant tout psychiques n'entraînent pas, systématiquement, une limitation de longue durée de la capacité de travail pouvant conduire à une invalidité. Le TF relève qu'à la lumière de l'égalité de traitement, il convient de soumettre aux mêmes conditions l'ensemble des symptômes douloureux qui ne peuvent s'expliquer objectivement.

Dès lors, pour bénéficier d'une prestation de l'A.I., il faut justifier d'un trouble qui ne puisse être surmonté par la volonté ou avec le temps.
(source : 24Heures 14.09.10, Bon à Savoir 13.09.10)
Médecin à l’AI en Suisse et chef de clinique à Pristina... Un cas de détournement des aides pour personnes invalides mis en lumière. Une escroquerie jugée par le Tribunal cantonal de Zürich qui nous rappelle que les abus sont souvent le fait de personnes à l'abris de tout soupçon ou de tout besoin alors que les sanctions sont vécues par tous et spécialement par les plus faibles.
(source : 24Heures 31.08.10, Le Matin 3.09.10)
Le Canton de Vaud étend aux familles vivant avec un handicapé adulte leurs prestations d'aide à domicile. Des collaborateurs de Pro Informis prendront le relais des proches le temps d'une soirée ou d'une journée. L'heure sera facturée entre 10 et 20.- frs, selon le montant de l'allocation d'impotence AI octroyée.
(source : 20Minutes, 5.03.09)
Encore un couac à Berne... Un couac informatique vient perturber l'introduction du nouveau numéro AVS. Le certificat n'affiche pas toujours le bon nom, le nom actuel d'un(e) assuré(e), mais celui qu'il (elle) portait avant son mariage ou son divorce. Quelques milliers de personnes seraient concernées.
(source : 20Minutes, 19.11.08)
ATTENTION : Aberration et Non-sens se conjuguent dans l'attitude de quelques autorités. Il semblerait que de nombreux ascenseurs publiques, tels que par exemple ceux de Lausanne-Flon, soient verrouillés à partir de 22H sans qu'aucun panneau indicatif informant les utilisateurs ni une clef type Eurokey pour les cas d'urgence... Ce qui signifie que pour les fêtards en fauteuil roulant soient privés de d'accès pour le retour!!!
A vérifier au cas par cas…
Pro Infirmis et Swisscom : 1145 – Renseignements et service de commutation gratuits » aux personnes à mobilité réduite - site officiel
Parcage et Amendes : Les personnes handicapées ont droit à leurs places de parking dûment indiquées. Elles doivent apposer leur disque de zone bleue limitant la durée de parcage. Si elles se garent sur des cases blanches normales elles doivent payer, même avec leur macaron handicapé (en savoir plus)
Les Assurés A.I. qui se rendent à une expertise médicale doivent accepter de se retrouver seuls devant l'examinateur. Ils n'ont plus le droit de demander à être accompagnés d'un avocat, d'un médecin conseil ou d'un proche, par décision du Tribunal Fédéral qui a posé de nouvelles restrictions à la présence de tiers... Guide Social Romand - Fiches Fédérales
Fragile Suisse: Aide-conseil téléphonique pour la Romandie destinée aux traumatisés cranio-cérébraux, à leurs proches et aux autres personnes intéressées: 0800 256 256
[E]cedi [E]-Handilog - Solution d'accessibilité Internet pour personnes en situation de handicap
Accessi Lab : une action en faveur de l'universalité de l'accès à l'Internet
COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME
La violation des droits de l'homme et de ses libertés fondamentales - site officiel
L'armée organise le 35e "camp de l'armée pour handicapés" Berne, 18.06.2007 - Le premier camp de l'armée pour handicapés (CAH) a eu lieu en 1972. L'objectif a dès lors été d'alléger pendant quelques jours la tâche des proches responsables de l'accompagnement paramédical de leur parent handicapé. Dans la perspective des militaires engagés, le CAH permet d'assurer une assistance médicale et paramédicale. Du 16 au 26 juin 2007 à Fiesch (VS), 18 femmes et 32 hommes sont donc placés sous la responsabilité du bataillon mobile d'hôpital 66 (bat mob hôp 66). Le " camp de l'armée pour handicapés" (CAH) annuel est exploité exclusivement par des troupes sanitaires. Le bataillon mobile d'hôpital 66 (bat mob hôp 66) est donc actuellement engagé à Fiesch (VS) du 16 au 26 juin 2007 sous le commandement du lieutenant-colonel Stéphane Morel. <...lire la fin ...> ou site officiel
Informations et inscriptions : plt Stéphane Progin, officier presse et information, bat mob hôp 66, tel. 079 227 74 17.
(Et tout cela se passe le Lendemain de la votation de la 5e révision! Il ferait mieux d'économiser les frais de ce cirque et de redistribuer l'argent à l'A.I... Ca tombe bien, les caisses en ont besoin, les handicapés aussi! )
"Job-Passerelle" : Employeurs, organisations d'aide aux personnes handicapées et AI lancent un projet de réinsertion Berne, 07.05.2007 (OFAS) - Employeurs et organisations d'aide aux personnes handicapées et l'assurance-invalidité s'engagent pour réinsérer des personnes handicapées. L'initiative "Job-Passerelle" inaugure une nouvelle forme de collaboration: un engagement de durée limitée permettra à des personnes handicapées et à des employeurs d'examiner si la réinsertion est faisable pour les deux parties. L'assurance-invalidité prend en charge les coûts supplémentaires résultant du handicap. Les organisations d'aide aux personnes handicapées créent un réseau de location de services et elles offrent conseil et coaching. Ce projet démarrera le 1er juillet 2007, à condition que la 5e révision de l'AI soit acceptée le 17 juin. <...lire la fin...> ou site officiel
Adresse pour renseignements 031 322 91 32, Alard Du Bois-Reymond, vice-directeur, chef du domaine Assurance-invalidité
"Handicap: de la différence à la singularité" ( Extrait de l'article publié dans le journal 24Heures du mardi 6.11.07 ) : Mon message est clair: il n'y a pas de handicap, il n'y a que des situations qui sont handicapantes pour une minorité de la population." Pour Pierre Margot-Cattin, avocat et ethnologue, cette "construction sociale" erronée, et pourtant partagée par l'ensemble de la population, est lourde de conséquences. C'est elle qui explique l'"échec" de la prise en compte des besoins particuliers de cartaines personnes. "L'accessibilité des constructions à tous doit une norme de qualité, pas une mesure spécifique", poursuit-il.
Pierre Margot-Cattin signe l'un des douze articles qui composent le sommaire de Handicap: de la différence à la singularité, qui vient de paraître aux Editions Médecine et Hygiène. Cet ouvrage, le premier de niveau académique sur ce thème qui ouvre ses pagesaux premiers concernés, fait suite au mémoire de licence défendu en 2004 par deux étudiants de l'UNIL (Université de Lausanne), Jason Barioli et Raphaël Laub. "Nous nous étions beaucoup investis dans le sujet et n'acceptions pas l'idée que notre travail pourrisse dans une cave de l'Université", explique ce dernier, aujourd'hui consulatnt. Directement après la fin de leurs étude, ils ont organisé un colloque sur le même thème. Le présent volume reprend, mis à jour et complétés, les actes de cette rencontre. Une moitié des auteurs est constituée d'unversitaires handicapés. - Commander le livre ici
 
 
 
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Le Tribunal Fédéral donne raison à Inclusion Handicap sur 1 point

Parmi les neuf points d'infraction relevés par l'assoviation Inclusion Handicap à l'encontre de l'ex-régie fédérale devenue entreprise de droit privé dont l'actionnaire est toujours la Confédération, un seul point a été retenu par le Tribunal Fédéral, à savoir la pente maximale des rampes sur les nouveaux trains à deux étages. Ainsi, afin d'assurer l'indépendance des voyageurs à mobilité réduite, il est dit que les CFF doivent garantir que non pas au moins une seule mais absolument toutes les rampes aient un pente maximale de 15%. (Lire également : 20MinutesLémanBleu,  , , , , , )

L'Armée suisse commence (enfin) à rouler droit et entame son adaptation aux lois de non-discrimination.

Il a fallu se battre pendant des années pour que l'Armée Suisse prenne en considération les lois fédérales, ciment même de la gouvernance du pays, voire qu'elle s'y plie. À toutes les lois et en particulier, aux lois fédérales de non-discrimination liée aux handicaps.
Il a fallu des années - sans réponse d'ailleurs, encore à ce jour - de sollicitation de notre part afin que le Service Civil soit ouvert aux personnes handicapées.

Et pourtant les choses ont changé récemment. Et après un combat en justice, "l'inflexible" Armée a dû se plier au droit et accueillir un premier soldat en fauteuil roulant.

Les bouteuille PET et la valorisation des bouchons plastiques en faveur des personnes handicapées

Pendant des années, les bouchons des pouteilles de PET ont été recyclés de façon distincte, en faveur des jeunes handicapés ou du handisport. Il faut savoir que le commerce de ces plastiques engrange des sommes qui se chiffrent souvent en millions. Et cet argent peut donc servir à toute fin utile, comme celle de nouveaux fauteuils roulants.

Cela a été le cas pendant des années et est toujours le cas en France ou en Suisse, notamment en Valais avec l'association des Petits Bouchons Valaisans. Cette association est active même dans le Canton de Vaud puisqu'elle récolte des bouchons jusqu'à Aigle, La Tour-de-Peilz, Mont/Lausanne, Cugy, Poliez le Grand ou Échallens, mais aussi à Fribourg et Genève. La liste complète des points de collecte est à trouver ici.

Courant les mois de juillet-octobre 2019, une demande a donc été faite à Lausanne afin que la capitale vaudoise fasse également un geste dans ce sens en disposant des bornes publiques pour la récolte desdits bouchons en plastique. On a été renvoyé dans un premier temps vers la société PET recycling qui gère, depuis le Mont/Lausanne, tout le traitement des bouteille PET recyclés en les rachetant tantôt directement aux magasins tantôt aux centres de traitement des d&eaute;chets.

Il est bon, à ce stade, de rappeler que les bouchons utilisent des filières similaires mais néanmoins différentes car si la bouteille est souvent en PET (Polyéthylène téréphtalate ou Polytéréphtalate d'éthylène), le bouchon lui est en PE-HD (Polyéthylène haute densité), plastique beaucoup plus dur et résistant.

Mais là où la société du Mont laisse une porte entre-ouverte dans son courrier du 4 juillet 2019, la Ville de Lausanne répond par la négative dans ses courriers de septembre ou octobre de la même année, avec des arguments étranges tels que : «Aucune filière pour le traitement séparé des bouchons n'existe en Suisse» ou «Diviser ces deux objets reviendrait à créer autant de filières que d'objets, ce qui ne répond pas non plus au cadre légal» (propos en contradiction avec ce qui se fait par exemple avec les divers métaux ou les verres, parfois séparés selon leur couleur) ou encore la praticité des bouchons afin de garder les bouteilles à un volume minimal et d'en entasser un maximum dans les conteneurs.

Que doit-on comptendre alors ? Si on met de côté les arguments fallacieux ou erronés, on doit admettre que visiblement les Services de la Ville préfèrent leur confort personnel à la qualité de leur travail : Pourquoi traiter deux objets non-semblables dans deux filières différentes pour deux usages différents quand c'est tellement plus simple de tout mettre dans le même sac à ordures, non ?
Si le service voué à l'assainissement donne dans la facilité, faut-il encore s'étonner de voir tant de monde ne pas en faire autrement et ne rien trier ou trier un minimum ?

Dans cette archive 2019 de la Ville de Genève mis en ligne par la Bibliothèque municipale, on devine que le problème s'y est posé semblablement. On peut lire en particulier : «(La collecte séparée des bouchons en plastique PEhd) n'est pas induite par PET Recycling (gestionnaire de la collecte de cet emballage en Suisse) car dans ses installations, le PEhd est facilement séparé du PET (91% du poids) en plongeant dans l'eau les bouteilles broyées (...)». Et plus loin : "laquo;Quelle que soit la filière choisie par la déchèterie, elle peut rappeler à ses usagers que "capsule dessus" ou non, l'air doit rester dehors. Car une bouteille comprimée prend deux à trois fois moins de place, ce qui permet de limiter stockage et transport.»
Ne serait-il pas possible alors de rejoindre l'utilité de l'un et la nécessité de l'autre ?

Assurance Invalidité et Services Scandaleux ?

Les services de l'Assurance Invalidité (A.I.) ont été durcis depuis de nombreuses années avec des révisions successives mais toujours de belles manières. On a notamment reproché le manque de réalisme et la lecture très bureaucratique jusqu'à limer les subsides de personnes dans le besoin tout en offrant d'autres à des hauts cadres en indisponibilié partielle ou en refusant une prévention à bon prix pour finalement payer des opérations onéreuses de reconstruction.

Mais ce qu'on apprend ici dépasse plus encore l'entendement : « Le 28 février (2020), Inclusion Handicap a mis en place un centre de déclaration : les victimes de l'arbitraire des expertises AI peuvent signaler les abus exercés par les expert-e-s. Au terme de sept mois (jour de référence 28 septembre), 256 assurés ont déposé un signalement, auquel s'ajoutent 15 déclarations émanant de représentants légaux ainsi que 33 de médecins traitants. »
Du communiqué du 3 novembre 2020 il en ressort alors : « Accusations de simulation, entretiens de 20 minutes voire propos injurieux - le centre de déclaration d'Inclusion Handicap sur l'expertise AI a mis au jour de nombreux abus »
"Expertises arbitraires : bien plus que des cas isolés", tel est le titre choisi pour décrire le travail officiel de l'A.I. et le rapport complet est à lire ici.

Ahurissant !
Pourtant, chose étonnante, le rapport de l'association non moins officielle Inclusion Handicap est libellé "rapport intermédiaire" ! Est-ce à dire qu'il y en a plus encore à venir, plus de cas sordides ou de tristes vérités passées sous silence ? Ou est-ce à dire que ce rapport risque de changer, d'être corrigé, adouci moyennant… ?
Si par le passé Inclusion Handicap nous avait également réservé quelques déceptions, heureusement jamais de cette gravité, on ne peut ici que saluer leur travail et espérer que leur démarche ne restera pas lettre morte, comme trop souvent sans lendemain, mais débouchera sur de véritables prises de conscience et réformes.

Voici la réponse officielle fournie par l'institution incriminée :
« L'Office fédéral des assurances sociales va prendre de nouvelles mesures pour améliorer la surveillance et la qualité des expertises médicales dans l'assurance-invalidité. Ces mesures sont fondées sur deux rapports, l'un portant sur les conventions d'objectifs avec les offices AI, l'autre sur les expertises médicales.
En tant qu'organe d'exécution d'une loi fédérale, notre office sera prochainement amené à mettre en place et appliquer ces nouvelles mesures. »

Pour plus de détails, le lecteur est invité à consulter la page officielle d'information de la Confédération, ici.

Handicap vécue… et la réalité

On peut lire (voir article du 3 janvier 2020 dans le journal 20Minutes) qu'un homme suisse d'origine algérienne et habitant Versoix (Genève) depuis quatorze ans, se serait vu refuser par le Secrétariat d'Ètat aux migrations (SEM) la possibilité de retrouvailles et d'une réunion familiale pour les fêtes de fin d'année.
Cet homme, atteint d'une maladie dégénérative, se déplaçant en fauteuil roulant, a en effet voulu accueillir pour dix jours sa famille, notamment sa mère de 78 ans et son frère, ici, chez lui, plutôt que de les rejoindre là-bas, chez eux.

Mais le SEM a rejeté la demande en se basant, entre autres, sur le manque de moyen financier supposé des demandeurs, incompatible avec la cherté de la vie en Suisse, à l'absence d'attache avec leur pays d'origine et le risque que les demandeurs s'installent en Suisse dès leur arrivée.

C'est une réalité que la vie en Suisse est chère, très cher et qu'il est toujours demandé des garanties financières pour celui qui veut y voyager depuis un pays considéré critique.
Mais dans le cas présent, ne sommes-nous pas en lieu de se poser la question sous un autre angle : Est-ce qu'un suisse d'origine algérienne est un suisse de seconde zone ? Dans le cas contraire, n'a-t-il pas le droit de voir sa famille pendant la période des fête comme tous les autres suisses ? Et si cette famille est à l'étranger, la recevoir ici, chez lui, en Suisse ?
Pourquoi la rencontre ne se fait pas en Algérie ? Si c'est parce que les installations y sont mal adaptées voire défaillante pour permettre le voyage en fauteuil roulant, n'est-ce pas normal de porter assistance et de permettre des retrouvailles en terrains plus accessibles ?
La parole d'un suisse d'origine algérienne ne vaut-elle pas celle de tout autre suisse ? Et s'il se porte garant du retour des invités et de l'absence d'une volonté migratoire inavouée, ne peut-on légitimement s'y fier ?

La politicienne Alia Chaker Mangeat s'en est émue sur Internet. Mais pas assez peut-être, de la part de cette avocate, pour porter plainte contre cette décision d'État.
Car aurait-elle seulement gagné quelque chose à le faire ou à porter cette affaire sur la place publique ?

Un Valais touristique vraiment plus attractif pour les personnes handicapées ?

Jusqu'ici le Valais c'était plutôt du tourisme avec handicap… Est-ce que cela va enfin changer et devenir un canton sans obstacle, cinq longues années après la fin du délai légal fixé ( espoir déçu ) à 2015 ?
Certainement pas totalement, rien qu'à cause de sa topographie. Mais des actions dans le bons sens avaient déjà été prises par le passé et en voilà une nouvelle à l'initiative de la Fondation Emera.
Ainsi en a été du projet "Chemins sans obstacles en Valais ou quelques stations de ski avec installations adaptées. Aujourd'hui, c'est l'accessibilité et les offres touristiques qu'on veut remettre à plat avec le projet "Un Valais touristique plus attractif pour les personnes avec handicap" qui se donne comme objectif de recenser et publier les données d'accessibilité de 7000 lieux touristiques en Valais.

Car pour ce qui est du quotidien et de l'application des lois de non-discrimination, il y avait encore beaucoup de travail à faire. Cela va peut-êter changer ou tout au moins est en bonne voie de l'être avec la mise en oeuvre de cette première démarche. Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi si tard ?
Est-ce par respect des lois existantes et si régulièrement et fréquemment ignorées jusqu'à présent ? Est-ce par égard envers les personnes handicapées ? Ou est-ce par simple calcul, l'ouverture de la saison touristique d'hiver oblige, avec comme point de départ les futures manifestations sportives à l'instar des Jeux Olympiques de la Jeumnesse et les installations consenties pour l'occasion qu'il faut désormais répertorier et mettre en valeur ?

Qu'importe la raison. Espérons en tout cas que cela donnera lieu à d'autres projets du même genre, dans ce canton ou dans d'autres.

Après prise de contact et échanges, il semble que le projet, lancé en 2014 déjà, soit en fait piloté au niveau national par Pro-Infirmis. Espérons qu'il va désormais rapidement aboutir.

Au Tessin, ce voleur de vélo a peut-être eu des remords

Le coup de gueule des parents d'un garçon handicapé sur Facebook a été entendu. Dérobé un lundi devant le domicile familial, le tricycle aménagé est réapparu quelques heures après la publication sur Internet.
« Nous avons envie de croire que le voleur a changé d'avis. Ce vol nous a beaucoup affectés, nous et notre fils. Il s'agit d'un vélo très particulier, difficile à trouver au Tessin. Mais dans cette mauvaise expérience, nous avons eu une belle surprise. », a confié la famille tessinoise.
(sources : 20 MinutiLe NouvellisteLa Côte, )
image Facebook pour le vol d'un velo adapte

Quand l'Association Suisse des Paraplégique scie la branche dont on fait les prothèses

À la page 21 du magazine de l'Association suisse des paraplégique, numéro 153 de mars 2018, on peut voir une publicité où Heinz Frei, multi-médaillé de Handbike et rédacteur en chef dudit magazine depuis, tenir des propos ahurissants : "L'ascenseur (social ?) ne mène pas au succès mais à l'autonomie."

Que faut-il y comprendre ? Que le succès est hors de portée des personnes handicapées ? Qu'une personne handicapée peut tout au mieux devenir indépendante mais ne peut rien espérer de plus de sa vie ? Pas une personne valeureuse ou méritante, non ! Juste indépendante, une personne quelconque mais indépendante. Soit arriver au niveau zéro de la communauté des personne valide.
Comme si l'ambition pour une personne handicapée, ce n'était pas de devenir quelqu'un, si possible quelqu'un de bien… Non, le seul horizon possible, c'est de devenir quelqu'un d'autonome. Et au-delà ? Rien !

Mais peut-être n'est-ce là qu'une observation personnelle amère d'un ancien athlète ? À moins que ça ne soit de l'humour allemand, vous savez cette fameuse thérapie du rire si connu outre-Sarine.
Heinz Frei dans une publicité aberrante du magarine de l'Association suisse des paraplégique

Que faut-il y comprendre ? Impossible à dire, juste que clairement c'est tout sauf une glorification ou une valorisation de la personne handicapée. Franchement, on s'attendait à autre chose de la part d'une association qui se veut engagée.
Impossible de comprendre cette publicité mais en tout cas, c'est tout sauf glorieux. Franchement, avec des associations et des amis comme cela, la cause des personnes handicapées a-t-elle seulement encore besoin d'ennemi ?

Jeunesses socialistes, discriminations liées aux handicaps et l'espoir de peut-être faire changer les choses

Souvenez-vous : À l'occasion des élections catonales d'avril 2017, le groupe Jeunesse socialiste vaudois a eu l'idée de faire participer la population. Une sélection d'idées et de remarques pertinentes avait alors été publiée sur leur propre page Internet. Et en particulier, les propositions du Tigre… en savoir pluis ici.
Et puis ? Plus rien…

"Qui ne dit mot consent… Qui ne fait rien conspue !"
Tel était notre première opinion dans ce dossier titré alors "Jeunesses socialistes ou la loi du silence et de l'inaction".
On reconnaissait au moins et c'est déjà pas mal, le mérite d'avoir oser afficher noir sur blanc l'immensité du chantier qui existe en Suisse pour mettre fin aux discriminations et aux violences - tant physiques que psychologiques - subies quotidiennement par les personnes handicapées.

  • Discriminations liées à l'emploi
  • Discriminations liées aux études
  • Discriminations liées aux loisirs
  • Discriminations liées à la culture
  • Discriminations familiales ou des proches
  • Violences subies dans les institutions ou par les proches, souvent désoeuvrés
  • Violence des rejets sociaux
  • Violence d'une absence de représentation
  • Violence liée à l'isolement
  • Discriminations liées aux difficultés de logement adapté
  • Discriminations liées aux difficultés financières
  • etc…
Après un rendez-vous qui nous a été donné et des explications, il nous faut modérer cela tant un point important a été clarifié.

En effet, il nous a été précisé que les propositions affichées sur le site et en particulier celles du Tigre, n'engageaient que leurs auteurs et n'étaient publiées qu'à titre d'information ou d'exemple, à l'image d'un "courrier des lecteurs".
Cela étant, l'association de jeunes bénévoles ne pouvait être tenue responsable de leur portée ni de leur application pratique.

Alors, qu'en est-il concrètement ?
Une cellule de travail aurait été mise sur pied pour étudier la faisabilité ou l'opportunité de toutes les propositions reçues.

Ayant voulu savoir où en était l'affaire huit mois plus tard, donc, et fin d'année oblige, si la Jeunesse socialiste suisse, interpelée, est restée sans voix, sans réaction, la Jeunesse socialiste vaudoise a, elle, eu la correction de répondre. Elle s'est défendue point par point même si, au fond, elle n'avait à offrir d'autres preuves que sa bonne volonté. Car en l'absence de faits concrets, qu'elle justifie autant par le manque de temps imparti, que le manque de moyens ou la difficulté de tout mettre en oeuvre, elle dit prendre les choses à coeur.
Peut-on la croire ?
Avons-nous vraiment le choix de faire autrement ?

Si demain, la personne handicapée était enfin prise en compte et l'égale de la personne valide, on sera bien content d'y avoir cru. Mais si cela devait ne pas être le cas ? Si, une fois de plus, nous devions être déçus ?
Et bien on sera retombé au point de départ, une fois encore, obligé de croire une autre promesse qui, elle non plus, ne devriendra peut-être jamais réalité. Bref, ce serait clairement toujours ce même cercle vicieux mais si obscurément politiquement correct.
Rappelons nous ce que disait Coluche : "Les politiciens, il y en a, pour briller en société, ils mangeraient du cirage" ou encore "Homme politique, c'est une profession où il est plus utile d'avoir des relations que des remords".
Chez les politiciens aussi, il doit exister des exceptions qui confirment cette règle, non ? Au moins une ? Juste une ?
Et si là, c'était le cas ?

Le Handicap vu comme un objet commercial plus qu'une réalité humaine…

Régulièrement, nous sommes contactés par des entreprises ou des personnes en marge du handicap afin qu'on leur fasse une place dans cette base de données, qu'on les mette en valeur ou qu'on leur fasse de la publicité. Évidemment, c'est à chaque fois avec les meilleures intentions du monde, cela va de soi.
Mais dans les faits, c'est pas toujours le cas, loin de là !
Dernier exemple en date, une société de garderie du côté de Chailly - Lausanne. Sur le papier "tout est beau, tout est gentil" puisque la société offre des animations ludiques à tous les enfants, valides ou handicapés, et quel que soit le handicap. C'est beau. Mais c'est en théorie seulement…
Devant quelques questions de routine, les réponses ont amené à avoir de sérieux doutes :
  1. Le local annoncé est tout simplement inadapté.
  2. Aucun membre du personnel ne semble avoir la moindre formation d'accompagnement et une seule personne parmi eux aurait à faire valoir une expérience personnelle.
  3. Aucune place de parc propre n'aurait été réservée pour des personnes handicapées.
  4. Aucune collaboration avec une association ou structure encadrant des personnes handicapées n'aurait été envisagée.
  5. Aucune information fournie non plus sur le type d'activités prévues qui puisse être adapté à tous les enfants, aveugles, sourds, en fauteuil roulant, handicapés mentaux, etc.
Mais ce cas n'est malheureusement pas le seul. Loin de là.
Alors, les personnes handicapées, on n'y pense que lorsqu'il y a de l'argent à se faire sur leur dos ou lorsqu'il faut des boucs émissaires pour justifier telle ou telle chose ?

Cette question prend malheureusement toute sa légitimité quand on voit que le malaise conduit très loin : À ce jour, soit en 2017, la Confédération n'a pas encore ouvert les portes de l'armée ou du service civil aux personnes handicapées malgré la comdamnation de la CEDH Cour Européenne des droits de l'Homme reçue en 2009 pour discrimination.
De même et suite à l'initiative "Contre l'immigration de masse", la Confédération Suisse a encouragé la notion de préférence indigène, travaillant à renforcer l'emploi des femmes, des seniors ou des réfugiés. Mais une fois de plus, les personnes handicapées ont été les grands oubliés et rien n'a été fait pour eux, alors même qu'il y a parmi elles des personnes de grande volonté, de grands talents, de grandes compétences ou diplômées.
Mais la Confédération Suisse n'est pas seule à oublier les personnes handicapées au bord du chemin quand il s'agit de mettre des projets en route : la Poste suisse en a fait de même, par exemple avec son My Post 24, totalement inadapté pour qui ne peut se tenir debout et utiliser un écran tactile. Exit donc les personnes en fauteuil roulant ou malvoyantes.
Idem pour les Chemin de Fer Fédéraux CFF-SBB, les Cantons ou les administrations communales. Plus grave encore, la scolarité publique n'a pas non plus été pleinement ouverte à la jeunesse handicapée. Et quand on sait que le degré d'éducation et les relations noyautées à la fleur de l'âge peuvent grandement déterminer l'avenir de tout un chacun, on imagine que fermer la porte de la scolarité publique, c'est déjà un peu condamner à la misère et à l'isolement.
Évidemment, dans cette brèche ouverte par les pouvoirs publics, beaucoup d'entreprises privées sans scrupules et à la recherche de combines pour diminuer leurs charges, se sont également engoufrées sans tarder.
Bref, sans autorité de surveillance ni jamais aucune sanction, les services et les principaux aménagements requis à l'attention des personnes handicapées sont très largement absents ou inopérants. Mais, par contre, les offres bidons et les arnaques en tout genre, elles, ne manquent pas.

C'est à croire finalement que "compatible handicap" est un logo commercial, un énième label de qualité largement usurpé, tout comme d'autres "fait main", "fabrication artisanale" ou "respectueuse de l'environnement".
Tout compte fait, devant le nombre de sociétés ou de constructions abusivement auto-proclamées "adaptées" d'un côté et la misère sociale des premiers concernés de l'autre, on peut légitimement se demander si les lois fédérales de non discrimination ou les lois européennes qui les ont précédées, ne serviront jamais la cause des personnes handicapées, autant qu'elles ne servent déjà les arnaques ou le commerce sans foi ni loi. Aurait-on simplement cherché à créer un nouveau type de produit et donc un nouveau marché, le marché des "produits compatibles handicap" ?
Ce ne serait finalement que du business tout ça ?
Où est passé l'aspect humain ?

Votations cantonales du 30 avril 2017, le Tigre est lâché…

Il faut deux qualités principales pour faire de la politique : être assez facilement corruptible et aimer le pouvoir. Alors on imagine bien que ce n'est pas avec ce genre d'individus qu'une cause, quelle qu'elle soit, ne va jamais avancer. Et d'ailleurs tous les partis, du bout du couloir à droite ou à gauche comme du fin fond du trou du monde, ont bien fait la preuve de leur vacuité et de leur incapacité dans les faits, cela depuis bien des années, pour qu'on ne soit plus assez naïf pour croire encore en leurs promesses. Tant qu'à croire à des mensonges bien ficelés, autant croire au père machin et à la petite souris, aux contes d'enfant ou au paradis éternellement éternel.
Mais ça, c'était avant. Car aujourd'hui, le Tigre est lâché !

Le Tigre, c'est lui qui fait la loi maintenant. Normal, c'est la loi du plus fort, la loi de la jungle sociale.
Et le Tigre a obtenu des promesses qu'on n'aurait jamais cru possible : Il a obtenu l'engagement du Parti vaudois dit Socialiste ou tout du moins de sa jeune garde, la Jeunesse socialiste vaudoise JSV, de prendre mesures cohérentes et coercitives quant aux adaptations pour les personnes handicapées et leur inclusion dans tous les pans de la société du XXIème siècle. Dans ce communiqué du JSV, on peut lire :

  1. Revoir les normes SIA ascenseurs et espaces de manoeuvres pour mobilité réduite et handicapés qui ne prennent pas en considérations les fauteuil électriques mais se limitent aux dimensions réduites de fauteuils roulants manuels.
  2. Obliger les constructeurs, architectes et urbanistes à suivre une formation spéciale et à se mettre en situation avant d'être autorisés à construire des immeubles adaptés.
  3. Former les décideurs des autorisations de construction à savoir lire des normes SIA ou de construction.
  4. Prévoir un organe de contrôle après construction qui serait en mesure d'exiger du constructeur qu'il modifie tout ce qui n'a pas été respecté.
    En fait, des organes indépendants existent déjà, par exemple l'AVACAH dans le Canton de Vaud ou le HAU à Genève, mais leur incompétence n'a d'égale que leurs manques de moyens ou de pouvoirs.
  5. Cesser de construire des immeubles protégés, pour handicapés ou accessibles aux seniors et aux personnes à mobilité réduite, qui soient éloignés de tout commerce nécessaire à la vie courante (alimentation, marchés, vêtements, chaussures), ou imposer une navette avec accompagnement.
  6. Interdire aux CMS (infirmières, ergothérapeutes) de conseiller ou commander des moyens auxiliaires de mobilité sans formation adéquate et connaissance des normes.
  7. Obliger les vendeurs-fournisseurs de ces moyens auxiliaires de mobilité à une formation adéquate des besoins et des différentes pathologies pour ne pas vendre n'importe quoi à n'importe qui.
  8. Organiser une relève de la déchetterie à domicile pour les personnes âgées, handicapées et à mobilité réduite.
  9. Imposer un règlement commun à tous les propriétaires d'immeubles protégés, avec au minimum un référent sur place et une salle accessible tous les jours.
  10. Interdire les barrières empêchant l'accès des secours, livraisons, taxis ou aides bénévoles aux immeubles protégés comme des logements de personnes handicapées, de seniors et de PMR (personnes à mobilité réduite).
  11. Créer un organe de conciliation formé juridiquement qui ferait les premières démarches des aînés, handicapés, PMR (personnes à mobilité réduite), en cas de conflit.
  12. Légiférer pour attribuer systématiquement l'assistance judiciaire à toute personne dépendant des prestations complémentaires.
  13. Exiger des Prestations complémentaires qu'elles tiennent compte d'un montant jusqu'à sfr 1'400.- pour le loyer des personnes résidentes des immeubles protégés, ou immeubles accessibles, selon les lois fédérales LHand OHand sur les immeubles accessibles, puisqu'ils sont de fait accessibles. Certaines personnes âgées ne mangent plus et doivent prélever sfr. 300.- sur leur nourriture pour payer leur loyer car il ne leur a été accordé que sfr. 1'100.- par mois.
  14. Interdire les rampes de trottoirs à angle droit et arrêtes coupantes aux passages piétons.
  15. Obliger les Communes à exécuter rapidement toutes les rampes de trottoir manquantes aux passages piétons.
  16. Obliger toutes les nouvelles constructions d'écoles, d'arcades commerciales, de lieux de loisirs à l'accessibilité.
    Cette clause devient de fait inutile et redondante si on appliquait le principe de non-discrimination et l'esprit des Lois fédérales LHand OHand qui exigent que tous les lieux publics soient pleinement et parfaitement adaptés à une personne handicapée comme à une personne valide.
    Les écoles, les commerces, les bureaux administratifs, les parkings, les lieux de loisirs, les lieux culturels, les services de transports, les fitness bien-être ou les lieux de vacances doivent alors tous répondre à ces directives d'accessibilité et d'adaptation.
  17. Exiger des magasins d'alimentation grands fournisseurs qu'ils respectent la distance des marges de manoeuvre entre les palettes.
    Il en va de même ce celle-ci qui peut être assimilée à la précédente.
  18. Exiger des magasins d'alimentation que les portes des frigos et congélateurs soient coulissantes et non à ouverture de face, ingérables pour les PMR.
  19. Exiger des transports publics (bus et trains) des rampes à ouverture automatique et suffisamment larges pour les moyens auxiliaires électriques (fauteuils roulants, aides motorisées ou assistances).
  20. Doter toutes les grandes rampes d'accès, en aluminium ou en dur, d'une main courante de chaque côté ainsi que d'un rebord anti-chute (accès portes écoles, rampes extérieures, loisirs, etc.)
  21. Exclure les pavés de l'urbanisme, excepté les pavés plats de moyen ou grand format.
    En fait, une autre solution existe, comme le font des villes suisses-allemandes comme Lucerne, très en avance sur ce point, une fois n'est pas coutume : remplir les interstices entre les pavés avec de l'asphalte. Ainsi on a l'aspect de la route pavée et le confort d'une route lisse.
  22. Rendre obligatoire la signalisation sonore des étages dans les ascenseurs pour les non-voyants (écoles, lieux publics).
  23. Que le rez-de-chaussée de toute nouvelle construction comme des anciennes lorsque cela est possible, soit accessible, avec la pose de prises électriques dans les grandes allées souvent vides pour y laisser et recharger les moyens auxiliaires électriques.
  24. Que soient prévues, selon un pourcentage à définir d'appartements protégés ou adaptés aux PMR, des baignoires dans les salles de bains. Certaines personnes nécessitent une baignoire pour leurs soins.
  25. Que soit autorisé dans les appartements protégés et immeubles pour PMR ou seniors, la pose systématique d'une machine à laver personnelle ou un espace prévu à cet effet. En effet, certains ne peuvent porter leur linge, leur lessive en ascenseur ou ouvrir des portes généralement très lourdes alors que d'autres sont allergiques aux produits chimiques courants utilisés par les autres locataires.
  26. Que soit autorisé systématiquement et selon certificat médical, une aide à domicile privée qui ne dépasserait pas les montants des honoraires du CMS (Centre Médicaux Sociaux).
  27. Que la charge administrative des PMR, handicapés, aînés, envers les prestations complémentaires ou l'A.I., soit simplifiée afin d'éviter les démarches inutiles. La création d'une caisse cantonale unique résoudrait en grande partie ce problème.
  28. Instaurer un système d'aide administrative gratuite (paiements, démarches, envois PC, poste) pour toutes les personnes (aînées, handicapées, PMR) qui ne peuvent le faire elles-mêmes.
  29. Inciter, par une ordonnance d'application, le gouvernement fèdèral à faire respecter au moins les lois dèjà en vigueur pour les PMR, ce qui est loin d'être le cas et veiller à ce qu'elle soit entendue. Rappelons, par exemple, que les CFF-SBB Chemins de fers fédéraux ou la Poste nationale, propriété de la Confédération, sont des services très mal adaptés ou que s'il existe une loi sur l'égalité d'embauche ou de salaire entre les hommes et les femmes, il n'y en a aucun qui aide à l'insertion professionnelle des personnes hadicapées, même au sein de l'administration elle-même.
  30. Exiger de Pro Infirmis que l'aide pour handicap ou impotence ne cesse pas &agrav; l'âge de la retraite comme par enchantement. Car même si Pro Senectute prend la relève de manière très efficace sur de nombreux plans, elle n'a pas les mêmes statuts et ne couvre pas les mêmes besoins, comme par exemple la recherche urgente d'appartement ou les listes à disposition, et ne peut donc aider à ce sujet.
Évidemment, on est 100% d'accord avec cela. Et ce serait temps car il faut se rappeler que presque aucune des nouvelles constructions romandes, vaudoises, genevoises, valaisannes, fribourgeoise, neuchâteloises ou jurassiennes, ne respecte les normes d'adaptation, pas plus que ne le font les bâtiments rénovés ou nombre de bâtiments administratifs. C'est tellement effrayant que ça en devient drôle.

Coup marketing ou véritable engagement ? L'avenir nous le dira. On peut dors et déjà s'étonner qu'en 2017, un quelconque parti politique veuille prendre des engagements largement compris dans les Lois et Ordonnances Fédérales de 2002-2003 qui n'ont pourtant jamais été appliquées dans les délais, soit avant 2015.
On peut aussi y voir une attrape politique quand on voit que le concept de départ est de dire que "les idées doivent venir de toute la population". Les politiques seraient-ils sont si en manque de volonté comme d'idées nouvelles qu'ils doivent les mendier au tout venant ? Seraient-ils peut-être alors trop payés à ne rien faire ?
Ces politiciens ont-ils seulement lus ces engagements qu'ils arborent sur leur site ? On peut franchement en douter quand on voit que les fautes de frappe ou de syntaxe n'ont même pas été corrigés. Ça ressemble étrangement à du "copie-coller", vite fait-vite oublié.
En tout cas, le Tigre veut y croit et l'annonce fièrement sur son site. Et nous on veut croire que le Tigre a raison : C'est déjà tellement extraordinaire d'avoir réussit à faire que des politiciens fassent, même trente secondes, face à la réalité du terrain et puissent observer leur suffisance.

Au fond, c'est simplement effrayent de se dire qu'en 2017, deux ans après la fin du délai imparti par lesdites lois fédérales sur la non-discrimination des personnes handicapées, des choses aussi élémentaires ne soient pas encore acquises et qu'il faille toujours les proposer à des politiciens ignorants des réglementations au point qu'ils n'en n'auraient sûrement pas eu l'idée tous seuls.

Nul n'est censé ignorer la loi, paraît-il. Ici, on cherche encore des politiciens et des fonctionnaires publics qui la connaissent un tant soit peu et la fassent respecter !

La place des personnes handicapées, c'est quoi pour vous ?

C'est souvent étrange de comparer les propos et la réalité des actes. Dernier exemple, la société Transport Handicap, une entreprise de mobilité pour personnes handicapées prises à défaut d'un moyen de locomotion personnel. Et bien que ces tarifs soient payant, la société fait appel aux dons chaque fin d'année, comme c'est d'ailleurs le cas de beaucoup d'autres entreprises du secteur social.
Là où es choses se gâtent, c'est que si on imagine qu'une telle entreprise comme engagée dans la cause des personnes handicapées, partenaire de leur quotidien voire proche d'elles et peut-être même intime avec le temps, on a beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle ne l'assume pas ?

Pour sa recherche de fonds de fin d'année, la société Transport Handicap Vaud (THV) se présente avec des cartes postales… des images de loups ou d'oiseaux, des animaux d'une grande banalité.
Mais alors, est-ce à la société protectrice des animaux de faire son appel aux dons avec des images autour du thème du handicap et des personnes handicapées ?
Ou est-ce que la société Transport Handicap juge les personnes handicapées si repoussantes et si peu digne d'intérêt, sauf pour les affaires, voire si bestiales, qi'elle a préféré mettre en avant des animaux ?

Quelle image a-t-on des personnes handicapées pour les renier de la sorte, les éloigner de la vue comme on l'aurait faite de pestiférés ?
Mais au fond, l'insertion sociale des personnes handicapées, ça a un sens pour vous ?

19.12.2016

À notre courriel d'indignation, le président de l'association THV nous a répondu avec la plus grande indifférence qu'il est "impossible de satisfaire tout le monde" !
Non, qu'une entreprise travaillant avec l'argent et sur le dos des personnes handicapées ne pense pas à les mettre en valeur ou leur témoigner sa gratitude avec un geste personnalisé, au moins dans ses documents médiatiques, ses publicités ou ses tous-ménages, cela ne choque pas.
Ici, on préfère des photographies de loups, d'oiseaux, de chiens ou bientôt peut-être de rats… Il faut juste que cela soit rentable et que "ça rapporte de l'argent, beaucoup d'argent… C'est tout !"
Aussi absurde que si un chocolatier mettait une photographie d'une machine à laver ou d'un ours polaire sur sa carte de voeux en fin d'année.

Comme le dit la parole populaire, avec des alliés comme cela, la cause du handicap et des personnes handicapées n'aurait vraiment pas besoin d'ennemis !

Une Fédération suisse pour handicapés dans un bâtiment inadapté, on aura tout vu…

Fédération suisse pour l'intégration des handicapés (FSIH), Inclusion Handicap, Défense juridique pour handicapés… De bien jolis noms pour une seule et même structure qui cache pourtant une réalité bien différente : À Lausanne, sise à la place Grand-St-Jean 1, un cabinet d'avocat recouvre ces dénominations dans un bâtiment si mal adapté qu'il en est à peine accessible !

Et oui, vous avez bien lu : la "bien-nommée" Fédération suisse pour l'intégration des handicapés loge dans un local où les personnes handicapées ne sont pas les bienvenues car :

  • porte à l'ancienne, lourde et non automatique, avec très léger seuil au passage et une rampe peu visible pouvant créer un certain déséquilibre sur la jambe d'appui
  • ascenseur étroit et non indiqué en braille
  • de longs escaliers sur sol glissant et en colimaçon dont quatre marches rien que pour accéder à la boîte aux lettres…
Bref, celui ou celle qui a besoin de consulter la "Défense juridique pour handicapés" peut tout aussi bien aller au bistro de son quartier, si lui au moins est accessible, il ou elle y sera sûrement mieux reçu(e) voire plus conseillé(e) !

L'affaire est en cours

Migros et Caritas se lanceraient-elles dans la promotion de la discrimination ?

Gottlieb Duttweiler, lui qui servait la population maison par maison avec son petit camion, sans discrimination de forme ou de force, doit se retourner dans sa tombe s'il ne s'en est pas déjà enfui en rampant…

Car dans une campagne "Fêtons Noël tous ensemble" 2015 qui n'est rien d'autre qu'un appel aux dons et un produit réchauffé de l'année précédente, la Migros, en collaboration avec Caritas, a largement diffusé des affiches et un réclame TV où, bien que le slogan ensemble puisse faire croire à une unité nationale, ne figurent que des personnes valides, d'origine européenne et bien portantes :  Pas une seule personne sourde, aveugle ou à mobilité réduite, pas une seule personne àgée de plus de 55 ans, pas une seule personne issue de l'imigration, pas une seule personne amputée ou en surpoids… Une personne avec une canne, un déambulateur, un fauteuil roulant, une sonde intra-veineuse… Mais bien sûr que non !

Tous ensemble façon Migros et Caristas
Ici, bien qu'on parle d'un ensemble, on n'aime que les personnes aux physiques et origines formatés !
D'ailleurs, doit-on s'en étonner si la campagne audiovisuelle n'a même pas été traduite en langue des signes pour malentendant ou les affiches, sous-titrées en braille pour malvoyant ?
Alors qu'en dit le responsable de campagne à la Migros ? "Nous regrettons que notre campagne ne vous plaise pas" et "C'est pas nous, c'est la société de publicité mandatée". Dans sa réponse du 16.12.2015, plutôt que de chercher à justifier son manquement ou à le corriger, on nous a juste servi un "copier-coller" de la page promotionnelle officielle !
Et que dit Caritas à ce propos ? Rien, fin de non-recevoir.
Cela ne semble choquer personne… On fait une campagne où toute une fraction de la population est mise à l'écart et cela devrait être normal pour tous.

Pourtant, l'année passée déjà, cette même campagne qui n'a pas été modifiée depuis, pas le moins du monde, avait été jugée choquante pour les mêmes raisons, signalées également aux responsables. Pour quels résultats au fond ? Rien. Là encore visiblement a n'a pas su ou voulu réagir.

Malgré nos courriers répétés, la direction de la Migros préfère empocher le bénéfice et faire la sourde oreille.
Aucune réponse définitive n'a été donnée et aucune décision n'a été prise dans cette affaire.
À croire qu'après les cendres du défunt, la vermine s'en est prise à toute la structure et l'éthique de l'entreprise Migros…
(sources : Site promotionnel MigrosVidéo 2015Vidéo 2014)

Dans l'A.I., tout est bon ! C'est comme le cochon, la preuve…

Michel Abegg, jeune malvoyant de 24 ans, a ouvert son propre Sex-Shop à Berne afin de joindre les deux bouts et ne plus dépendre de l'aide publique.
«Je n'ai plus jamais envie de me faire entretenir par l'État et empocher des rentes AI», explique-t-il. Mais la question se pose :  Ne devrait-il pas exister une formation et un suivi pour une personne aussi volontaire et capable, quelque chose qui puisse lui donner une perspective professionnelle plus réjouissante que de devenir gérant du premier sex-shop venu ?
Pourquoi ne pas offrir une formation digne de ce nom, à choix et toute option, plutôt que de laisser les personnes handicapées au bord de la route, vouées à se débrouiller par elles-mêmes ?
(Source : 20 MinutesForum Handicap Valais)

5ème Journée internationale des maladies rares, 28 février 2015 à Fribourg

Près de 600'000 personnes souffrent de maladies rares en Suisse.

Pour mieux y répondre, le Conseil fédéral a prévu de mettre en place des centres de références nationaux et d'am´liorer ainsi le diagnostique des maladies, la qualité des traitements ou les soutiens offerts aux patients comme à leurs proches.

«Il est essentiel de pouvoir se confier, d'avoir une personne proche avec laquelle on peut partager ses craintes et ses soucis» a déclaré la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga.
Pour en savoir plus… RTS infoLe MatinProraris

Les aberrations de l'A.I. ou comment trois millionnaires ont perçu une rente

Alors que des révisions successives ont conduit l'Assurance Invalidité à diminuer les prestations perçues par quelques personnes handicapées ou détecter quelques fraudeurs à l'assurance et donc ont amené des réduction de coûts, il restent que dans le fond, rien vraiment n'a changé. L'A.I., c'est avant tout la même équipe, la même politique centralisée et la même gestion administrative.
Selon les chiffres les statistiques de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) rendues publiques par la télévision alémanique SRF, environ 230'000 rentes complètes AI ont été versées en 2013, soit une dimunution de 8% des 250'000 comptabilisées une années auparavant.

Mais est-ce qu'une rente d'invalidité peut être considérée comme une indemnité chômage ou tout autre prestation compensatoire ?
Une personne, quelle qu'elle soit ou que soit sa situation financière, bénéficie d'une indemnité en cas de perte d'emploi ou de préjudice. En est-il de même d'une rente invalidité ou cette rente n'est-elle pas plutôt une aide sociale offerte aux personnes à qui la société ne peut offrir la situation socio-professionnelle nécessaire pour leur assurer une qualité de vie ?
Une personne qui n'a pas besoin de travailler pour vivre en société, qu'elle soit handicapée ou pas, doit-elle encore bénéficier d'une assistance publique ?

En 2013, trois millionnaires ont reçu une rente invalidité mais aussi 160 autres personnes touchant un revenu annuel moyen de 250'000 francs. Est-ce vraiment de l'argent bien utilisé dans l'aide à l'insertion sociale et l'aide aux handicapés ?
Dans l'émission de SRF, Denise Chervet, directrice de l'Association suisse des employés de banque, a rappelé que les employés à haut revenu ont payé des cotisations très hautes, et ont donc bien mérité le droit à une rente AI en cas de problèmes, selon elle.
La conseillère nationale Margrit Kessler a tout de même déposé une interpellation demandant au Conseil fédéral des informations sur la question…
(sources : RTS, Arc Info24Heures)

Les exactions de l'Assurance Invalidité (A.I.) devant le Tribunal Fédéral

Souvenos-nous déjà que l'A.I. ayant refusé d'entrer en matière, une jeune fille handicapée de Genève et sa famille avait dû passer devant la Justice afin de faire accepter l'Office fédéral de payer les travaux d’aménagement nécessaires pour le transport personnel de l’enfant et de sa chaise roulante.

Aujourd'hui, une autre affaire fait les premières pages. L'A.I. refusant là encore de payer dans un Canton ce qu'elle accepte dans un autre, les parents d'une jeune fille atteinte d'une maladie orpheline ont ouvert une procédure de plainte devant le Tribunal Fédéral.

Est-ce normal ainsi de ne pas permettre aux citoyens de tous les Cantons de bénéficier de la même qualité de service ? Ou de ne pas permettre aux uns et aux autres de déménager et de s'installer partout en Suisse de leur libre choix ?
Affaire à suivre…
(sources : RTS, Tribune de Genève)

Les rentes pour enfants handicapées pourraient être réduites

Dans le but de diminuer le coût de l'Assurance Invalidité et Vieillesse, le Parlement a repris la thématique controversée des rentes pour enfants et des frais de déplacement pour personnes handicapées. Le Conseil national a alors adopté et complété par 109 voix contre 80 la motion du Conseil des Etats.
Dans un premier temps, les Chambres avaient exclu cette mesure du deuxième volet de la 6e révision de l'assurance invalidité, afin de ne pas faire capoter le projet. Mais l'adoption de la révision, qui prévoyait un système de rentes sans paliers, a été rejetée l'été dernier.

Notons encore qu'avant adoption définitive, une telle décision a encore quelqus étape à franchir, dont une éventuelle votation populaire.
Est-ce vraiment le bon choix ? Les conséquences ne seraient-ils pas plus lourds que les quelques gains ?

Comment parler d'une adaptation de la société aux besoins des personnes handicapées et aider à leur intégration, même financièrement, quand d'un autre côté, on réduit leurs moyens de déplacement ?
(sources : Le Matin, Tribune de Genève)

Bureaux Suisses… Non mais ça va pas le chalet, ou bien ?

Mieux vaut être sourd(e) que d'entendre ça... Ou aveugle que de lire ça…
A-t-on vraiment mérité de tomber si bas ?

Oui, il s'en est dit des sornettes, il s'en est fait des abominations mais là, je crois qu'on touche au délirium le plus édifiant !

Comme on peut le lire dans la revue Bon À Savoir n°5 de mai 2014, un article au demeurant très peu critique voire pertinent pour un journal qui se veut "défense du consommateur", malgré la Loi Fédérale sur l'Égalité des Droits pour les personnes handicapées et contre les discriminations liées au handicap (LHand), entrée en vigueur en 2003 (et non 2004 comme indiqué), très peu de choses ont encore été adaptées au début 2014.
Dans les adaptations des bâtiments, des écoles et universités, des commerces, des banques et distributeurs, des postes, des transports, des places publiques, des offres et attractions, des informations touristiques, des centres culturels, des centers religieux, des centres médicaux, des accès informations publiques… Tellement peu de choses ont été faites, surtout dans les Cantons romands, qu'on est plus proche du zéro absolu que du 50/50 que semble laisser croire l'article.

Et que dire des propos de Werner Hofstetter, collaborateur au Bureau suisse Personnes Handicapées et Transports Publics : « Côté matériel roulant, je suis optimiste. Nous estimons que plus de 90% des bus, près de 70% des trams et 50% des trains seront accessibles aux personnes em fauteui roulant en 2024 »
Alors là, c'est sûr : Avec des amis dàvoués et défenseurs des droits comme ça, on a vraiment pas besoin d'ennemis !

Non pas adaptés mais juste accessibles… Et normal que 90% des bus ou trams le soient avant l'an 2500 ou un peu avant, puisque d'ici là, tous les vieux bus seront à la casse et les compagnies seront bien obligées de les changer !
Sans oublier que si on écoutait ce bon serviteur de la cause, peut-être que, mais c'est pas sûr, en l'an 3000 ou un peu après, l'ensemble des moyens de transports, c'est-à-dire à peu près les 100%, seront accessibles, voire éventuellement adaptés, aux personnes handicapées…

Et de lire encore le porte-parole des CFF, Donatella Del Vecchio, ajouter : « Depuis 2009, la quasi-totalité des trains régionaux de Suisse romande disposent d'accès plain-pied », c'est à se demander s'il n'a jamais pris le train de sa vie.

Non, c'est sûr, il y a de quoi rire jaune… Très jaune même quand on lit que sans le mentionner ouvertement et clairement, l'article entérine un nouveau délai pour 2024 sans que celui-ci n'est jamais été annoncé par aucune autorité ni accepté par le peuple !

La Fondation suisse pour paraplégiques, des fauteuils roulants vides qui bousculent le tout-venant

Pour sa nouvelle campagne de sensibilisation et de recherche de fonds, le mercredi 11 juin 2014, la Fondation bâloise a voulu interpeler les passants sur la place de l'Europe, à Lausanne, avec des fauteuils roulants électriques vides marqués d'une pancarte : « Et si cette chaise était la vôtre ? »
Car " tous les deux jours, la Suisse compte un nouveau paraplégique suite à un accident "… Alors à qui le tour ?

Mais c'est oublier un peu vite que toutes les personnes à mobilité réduite n'ont pas été victimes d'accident… Il y a aussi parmi elles les victimes de malformations ou de maladies et là encore, personne n'est à l'abri dans sa vie personnelle ou celle de ses proches.

Quel dommage que la FSP n'ait pas jugé bon de contacter les autres activistes et associations actives avant de partir en solo dans une action…
(source : 20 MinutesHandimobility)

La taxe au sac ou la discrimination ordurière des personnes handicapées…

Si au départ l'idée d'une taxe forfaitaire avait vu le jour, celle-ci a vite été balayée par une décision du Tribunal Fédéral (4 juilet 2011) qui ne l'a pas jugé conforme au principe du "pollueur-payeur" et la Loi fédérale RS 814.01 sur la protection de l'environnement.
Depuis début 2013 en Suisse Romande voire une à deux décénnies plus tôt pour la Suisse Allemande, c'est donc une taxe sur les ordures ménagères proportionnelle au volume, appelée taxe poubelle, qui est entrée en vigueur. Celle-ci augmente semblablement le coût de la vie mais tente à responsabiliser les citoyens sur la question des déchets environnementaux.
Mais y parvient-elle vraiment ?
Art. 32a1 de la LPE… Financement de l'élimination des déchets urbains
  1. Les cantons veillent à ce que les coûts de l'élimination des déchets urbains, pour autant que celle-ci leur soit confiée, soient mis, par l'intermédiaire d'émoluments ou d'autres taxes, à la charge de ceux qui sont à l'origine de ces déchets, Le montant des taxes est fixé en particulier en fonction:
    a. du type et de la quantité de déchets remis;
    b. des coûts de construction, d'exploitation et d'entretien des installations d'élimination des déchets;
    c. des amortissements nécessaires pour maintenir la valeur du capital de ces installations;
    d. des intérêts;
    e. des investissements prévus pour l'entretien, l'assainissement et le remplacement de ces installations, pour leur adaptation àmdes exigences légales ou pour des améliorations relatives à leur exploitation,
  2. Si l'instauration de taxes couvrant les coûts et conformes au principe de causalité devait compromettre l'élimination des déchets urbains selon les principes de la protection de l'environnement, d'autres modes de financement peuvent être introduits,
  3. Les détenteurs d'installations d'élimination des déchets constituent les provisions nécessaires,
  4. Les bases de calcul qui servent à fixer le montant des taxes sont accessibles au public.
Dans un souci évident de rapidité et de simplicité, pensant faire supporter aux consommateurs la facture des éliminations de déchets et simultanément, les sensibiliser aux pollutions environnementales, les responsables politiquies ont clairement fait l'impasse sur toutes les étapes du bon sens.

Primo, pourquoi relier la taxe au volume des détritus plus qu'au poids ou à la nature des déchets ?
Ainsi, celui qui jette des poudres chimiques dangereuses ou des montagnes de petites choses non-recyclables se verra moins pénaliser que celui qui jette peu mais essentiellement des objets encombrants, des couches ou des marchandises nauséabondes, même si ces objets mal-odorant sont biodégradables.
Dans l'exemple, ce dernier, jetant plus de sacs, sera pourtant aussi celui des deux qui "polluera" le moins.
Un non-sens de le pénaliser davantage, non ?
Et les responsabilités non pas du consommateur mais des producteurs-distributeurs de produits non-recyclables, qu'en est-il ?

Secundo, de façon encore plus inadmissible, la taxe a été pensée en se référant uniquement au citoyen modèle, jeune et bien portant, tout en étant infligée uniformément à toute la population. Aucun facteur adaptatif ou particulier n'a été introduit faisant que les familles avec enfants de bas âges, les personnes âgées, les personnes sous traitement ou handicapées, tous ceux qui consommant pour raison de santé ou d'obligations sociales… Toute une fraction de la population se retrouve ainsi pénalisée.

Ainsi la taxe au sac fait toujours fi du principe "pollueur-payeur". Mais pire, elle rente aussi directement en conflit avec les lois suisses LHand et OHand contre les discriminations en pénalisant des personnes handicapées et leurs faisant supporter la surcharge liée à l'élimination du matériel médical ou vital consommé au quotidien (gants, seringues, couches, flacons, emballages de médicaments, alèses, gaines, embouts de cannes, etc.) !

Quelle mesure de compensation va être proposée pour y rémédier ?
Par exemple, il est dit que les communes de Lausanne, La Tour-de-Peilz, Montreux ou Veytaux offrent de 80 à 100 sacs aux familles avec enfants nés après 2013 voire 2012.
Affaire à suivre… Malheureusement, nos courriers n'ont donné encore lieu à AUCUNE RÉPONSE DES AUTORITÉS compétentes !
Lire également : Le Nouvelliste du 29 novembre 2013Le Regional de janvier 2014Forum Déchets d'avril 2011Baby steps du 22 décembre 2012Forum Cuk du 21 janvier 2013

La Cour européenne des droits de l'homme condamne la Suisse pour discrimination

Selon la CEDH, la taxe militaire constitue une discrimination des personnes handicapées, contraint de payer une taxe militaire sans avoir le choix de faire autrement.
Le Conseil fédéral a décidé de recourir contre cette décision auprès de la grande chambre de la Cour de la CEDH.
Lire également : Human Rights

Au Salon de l'Auto, il se fait recevoir comme une…

Humilié, Olivier Wehren s'est fait renvoyé à la porte de la manifestation car, atteinte de polymyosite, il est contraint de se déplacer en fauteuil électrique lors de longs déplacements. Or, son véhicule ne semble pas avoir été du goût des agents de sécurité. Pire : simple visiteur, hôte et raison d'être de la manifestation, il se fait recevoir comme un intrus bien dérangeant.

Un véhicule qui dérange, un comble pour un Salon qui se veut chantre de la mobilité, non ?
Et surtout une honte quant au traitement réservé aux personnes handicapées !

Évidemment, même si elle s'excuse et reconnaît donc implicitement qu'une faute à été commise, la direction du Salon refute, dans sa lettre du 11.03.2014, l'idée d'une expulsion avec force et fracas.
Affaire à suivre…
Lire également : , page FacebookLe MatinOnline24Heures du 10.03.201424Heures du 11.03.2014

Thérapie conventionnelle, parfois un mal bien plus qu'une solution

Un thérapeute bernois de 57 ans, aujourd'hui à la retraite anticipée, comparer après avoir commis, en toute impunité durant 30 ans , plus d'une centaine d'actes sexuels et à caractère pornographique sur des enfants ou adultes handicapés de plusieurs foyers d'accueil bernois, à Ins, Oberthal, Interlaken, Gümligen, mais également à Renan, dans le Jura bernois ou en Argovie et en Appenzel Rhodes-Extérieurs ainsi qu'en Allemagne. Et pour encore ajouter au sordide, il avait même en partie filmé les abus.

Le suspect a avoué avoir abusé au total de 114 victimes à partir de 1982, dont 101 en Suisse. Toutefois, en raison du délai de prescription, seuls 33 cas pourront lui être reprochés !

N'est-ce pas choquant de se dire que, par égard envers ce criminel, on tait son nom, jamais cité.
Mais que dire alors du respect dû aux 68 victimes pour qui la prescription sonne comme un consentement bienveillant de l'autorité ?!
Et que se passera-t-il lorsque, sortant de peine dans quelques années, il sera à nouveau libre de commettre des violences sur des personnes sans défense ?
Non, le système défaillant et les responsables d'établissements, laxistes donc complices, ne seront pas mis en cause, eux…
Pour en savoir plus : Le Temps20Minutes du 10.03.201424Heures du 17.03.2014ArcInfo du 14.06.2012

En réaction à cette affaire, quelques foyers pour personnes handicapées réagissent en demandant au Conseil fédéral de légiférer afin de mettre sur pied une centrale nationale d'alerte nationale pour signaler les cas de maltraitance sexuelle. C'est-à-dire qu'en cas de doute ou de preuve, une autorité vers laquelle se retourner. Mais se retourner pour quoi faire : Chercher un conseil ? Signaler un cas avéré ? Créer une base de données des cas établis ? Demander une intervention ?

Le moyen d'action existe déjà. Tout comme la base de données des délinquants, c'est auprès de la Police que se trouve les solutions. L'autorité au sein des foyers est à la charge des responsables et de la direction. Les conseils, j'imagine qu'à se stade, les responsables de foyers ne devraient plus en avoir besoin.

Alors quel est vraiment le but de cette démarche : Est-ce une solution pour se déculpabiliser ? Ou une vraie recherche de moyens d'action ?
(Sources : RTS)

Toujours plus de jeunes bénéficieraient d'une rente d'Assurance Invalidité en Suisse

Le nombre de jeunes au bénéfice d'une rente d'Assurance Invalidité a triplé en Suisse depuis 1995, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique - OCDE.
Données OFAS tirées du Tages-Anzeiger Chaque année, 1300 nouveaux cas d'adultes âgés entre 18 et 24 ans seraient à compter. Pour l'OCDE, la Suisse aurait un sérieux problème à résoudre auprès de ses jeunes.

Si tout le monde s'accorde sur les chiffres de 2008 à 2012, où le nombre de nouvelles rentes pour les jeunes a augmenté de 11%, tous âges confondus, en revanche, elles auraient reculé de 14%, selon des chiffres de l'OFAS.

Les problèmes psychiques, en particulier le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TADH), représenteraient le principal motif de rente invalidité.
(Source : RTS InfoSwissInfoLe MatinTages-AnzeigerThèse d'Oskar Bänziger - Université de Zürich)
Données OFAS tirées du Matin

Lausanne sait-elle qu'elle aggrave son cas ?

On savait la Ville de Lausanne très, trop peu respectueuse des règles de constructions adaptées ou d'accès pour les personnes handicapées. Et dans un article de presse du 11 novembre 2013, Forum Handicap Vaud s'étonne même du manque de représentation pour les personnes handicapées au sein de l'exécutif de la Ville, quand bien même les locaux sont tous inadaptés !
Dans les faits, pour une grande ville suisse et pour n'en citer que ces quelques exemples, on y trouve un des pires services de tranports publics - Les bus sont très majotitairement inaccessibles, les métros même neufs sont imparfaitement adaptés, la récente gare de malley est encore imparfaitement adaptée… -, un manque flagrant d'accessibilité - des autorisations de construire sont données à des bâtiments inaccessibles ou peu adaptés, des hôpitaux sont ouverts sans aménagements pour personnes handicapées, des bâtiments publics sont pris en défaut… -, mais alors là, cela frise tellement l'absurde qu'on préfère encore en rire !
photographie de la chaussée à la route du Pavement, à Lausanne

Cela se passe à la route du Pavement, en face du numéro 3bis, et aussi étrange que cela puisse paraître, le trottoir est rabaissé de part et d'autre du passage piéton pour faciler l'accès des véhicules aux commerces et station service mais à l'endroit même du passage pièton… Rien !

C'est-à-dire qu'à cet endroit qui est tout au moins un lieu de passage pour aller vers le musée de l'Hermitage ou le parc avoisinant, les personnes à mobilité réduite ou âgées ont le choix de soit emprunter tant bien que mal une chaussée inadaptée, soit (la plupart du temps) traverser en dehors du passage piéton pour bénéficier d'un accès mais avec les risques que cela comportent !

Mais de qui se moque-t-on donc ?
Et combien y a-t-il d'autres irrégularités de ce genre en ville ?

Dans une réponse du 4.12.2003, tout en spécifiant que " la sécurité, conjuguée à la qualité générale des traversées piétonnes pour tous les usagers (...) est une des priorités ", il a été dit que l'assainissement de cette chaussée sera réalisé au printemp - été 2014.
Malheureusement, aucune autre information n'a été donné sur combien d'autres chaussées souffrent d'abaissement lacunaire ni comment la sécurité sera assurée d'ici aux travaux, à savoir dans les 4 à 8 prochains mois !
Malgré les promesses, au 1er Octobre 2014, rien n'a encore été fait !!

La sixième révision ne l'A.I. ne sera pas la dernière et ne sera même pas du tout !

La sixième révision de l'Assurance Invalidité (AI) est désormais caduque. Si le premier volet est entré en vigueur de fait et en force début 2012, il en va tout autrement pour le second et finalement, malgré les tentatives de sauvetage du Conseil des Etats, le National n'a pas voulu repêcher la réforme.

Visant essentiellement à rendre l'assurance-invalidité financièrement indépendante, souvent au dépens des assurés, la majorité du National (103 voix contre 79) n'a pas voulu, entre autres, relever le seuil de la rente entière de 70% à 80% d'invalidité, cela péjorerant le sort de quelque 40'000 handicapés à des degrés entre 70 et 79% !

(Sources : RTS – 13.06.2013RTS – 19.06.2013Office AI Vaud)

Une ville de Genève pavée d'embûches ?

La nouvelle place Longemalle, inaugurée vendredi 31 mai 2013 à Genève, pose déjà des problèmes de sécurité pour les personnes en fauteuil roulant : «C’est un revêtement qui est dangereux pour nous ! Les petites roues avant peuvent se bloquer. Il suffit alors d’un sursaut lié aux secousses sur les pavés et on s’effondre.
Je ne comprends pas pourquoi on utilise encore ces pavés pour aménager des espaces censés être accessibles pour tous!», selon François Planche, président de l’association Handicap Architecture Urbanisme (HAU).
Et pourtant, les mêmes reproches avaient été faits en 2004 au Molard… Les a-t-on jamais écoutés ? En a-t-on cherché à tirer un enseignement ?
(Source: 20Minutes du 04.06.2013)

« Share if you Care »

Une campagne suisse pleine de sens et d'humanité… Vous en aviez rêvée ?
Et bien souriez, vous voilà exhaussé(e)… et de quelle manière !
Une campagne de SuvaCare

Voir la vidéo…

Les Verts font un festival qui enfreint toutes les règles

Vert de rage et rouge de honte ! Noires les pensées !
Les films projetés au Festival du Film Vert sont peut-être monochromatiques, mais alors ils nous font voir de toutes les couleurs.

Car, bien que déjà à sa huitième édition, ce festival n'offre aucun service ni n'assure aucun accès pour les personnes handicapées. Si le festival est sous-titré "futur durable", cet avenir-là manque effroyablement d'humanité et ressemble étrangement à un avenir mortellement désespérant !

Quand la direction du festival a été contactée, on nous a montré une certaine incompréhension. Un peu comme si on voulait nous faire croire que l'organisation du festival n'avait pas à sa charge de veiller à offrir des prestations conformes aux lois ! Comme si l'accessibilité des lieux entrant dans le festival n'était pas un élément lié au festival tout comme le surcoût occasionné, la tarification spéciale des entrées, le personnel bénévole engagé ou les affiches et les annonces.
Une position toute opportuniste où l'on voudrait rejetter toute responsabilité et faire croire que les prestations mises en place ne seraient pas dictées par l'équipe dirigeante, celle qui a élaboré les évènements, conçu les infrastructures et choisi les lieux de projection.

Et pourtant, c'est pas les moyens de bien faire qui auraient manqué : le festival se tient dans pas moins de 20 villes de Suisse romande, 3 villes en France, et une ville au Senegal (Dakar) du 15 février au 3 mars 2013 ! Selon les lois fédérales suisses autant que les lois européennes contre les discrimination, l'organisateur était donc tenu de veiller à ce que les lieux offrent toutes les garanties et aménagements nécessaires. Et pourtant rien n'a été fait ! Car si c'est pas les moyens, c'est que visiblement la volonté, elle, a bel et bien manqué !

Pire encore d'imaginer que le parti politique suisse, Les Verts, soit initiateur et toujours impliqué dans un tel projet, malgré le fait que ce festival déroge aux normes. Finalement, qui peut encore parler de respect avec un tel parti pris ?
Qui peut parler de futur durable en piétinant le présent ?
Qui peut parler d'écosystème sans prêter à rire ou donner à pleurer ? Le seul écosystème qu'on doit connaître par ici s'apparente davantage à un économique-système, un business plan !
Si vous voulez y aller, c'est donc à vos risques et périls car rien ne garantit que les salles de projection soient adaptées ou tout au moins accessibles !

Rapprochez-vous pendant que Pro Infirmis s'éloigne de son sujet

Une publicité sans message ?!… C'est fade !
Et qu'en faut-il comprendre ? Qu'il faut se déguiser s'intégrer, ne plus s'assumer, ne plus être soi-même pour pouvoir intéresser autrui… On regarde la pub, on trouve cela attendrissant mais on ne voit pas en quoi ce joli principe général physique ou métaphysique fait avancer l'intérêt des personnes handicapées ?
Avec sa campagne "Rapprochez-vous", Pro Infirmis s'amuserait-elle avec l'argent public ? Est-elle partie en guerre contre les sociétés de maquillage et déguisement ? Aurait-elle oublié sa fonction première : Servir l'intérêt des personnes handicapées ?
Jolie publicité d'un homme très entouré la journée et qui rentre chez lui, dépité et solitaire. Et alors ? Que sait-on sur cet homme ? Rien ! Est-ce que son handicap a été mis en évidence ? Non ! Est-ce que le fait qu'il soit handicapé ou non importe un tant soit peu ici ? Non plus…
Après tout, n'importe quel travailleur social ou animateur de rue vous dira que rentrer en fin de journée et se retrouver soudain seul quand on a été entouré de monde avant, c'est grisant. Mais en quoi cet état de fait concerne le handicap ou peut faire avancer la cause ?

Voir les vidéos…

Le second volet de la sixième révision de l'AI ou la course vers l'absurde

Selon le Conseiller fédéral Alain Berset, les réformes passées ont été bénéfiques. L'AI devrait dégager un excédent d'un demi-milliard à la fin de l'année. Et pourtant on va encore serrer la vis.

Le National s'est lancé dans la dernière étape du plan d’assainissement de l’assurance invalidité (AI) amorcé depuis dix ans, en empoignant le deuxième volet de la 6ème révision de l'AI, qui doit permettre d'effacer la dette d'ici 2025. Mais au détriment de qui ?

Au fond, est-ce logique de chercher la rentabilité budgetaire sur un exercice d'utilité publique, un fond commun alloué à la prévention des misères humaines et l'aide aux plus handicapés. Ils sont déjà tant rejetés et malmenés par les retards d'adaptation publique, n'ont-ils pas droit à une certaine reconnaissance ?
Et à trop vouloir chercher l'équilibre financier et de traiter ce sujet comme l'assainissement d'un parc immobilier ou la gestion des déchets, ne risque-t-on de léser gravement ceux-là même qu'on est censé aider ?
(source : RTS Info)

La Chaise Rouge du condamné

Pro Infirmis, qui ne manque jamais une occasion de (des)servir les personnes handicapées, avec le soutient de la Croix Rouge vaudoise et du Canton de Vaud, propose de rendre payant ce qui était encore gratuit, en toute courtoisie, simplicité et concicialité. Heureusement, le projet La Chaise Rouge semble tourner court...

L'idée n'est pas nouveau : Offrir un service de transport personnalisé aux personnes handicapés, un service porte à porte, un peu comme ce qu'offrent certaines entreprises de transports publics sur appel. Malheureusement, ce n'est pas un service gratuit qui est proposé mais un service payant fait par des bénévoles. Alors quel intérêt ?

Avant, il était coutume de se faire conduire gratuitement et avec le sourire par un ami ou un proche. Mais aujourd'hui, ce qui se passait dans la bonne humeur et le partage, devient payant... au kilomètre.

Est-ce parce qu'on considère que les personnes handicapées sont trop riches ou bien trop seules, sans plus aucun ami ni proche, qu'on a créé ce service ?
Est-ce vraiment pour les aider ou les isoler davantage qu'une institution dite "d'utilité publique" impose seulement un service payant là où il est coutume de le concevoir gratuit ?

Finalement, la chaise rouge ne serait-elle pas plutôt une chaise percée ?

Application "ParaMap"

La Fondation Suisse des Paraplégiques met en service une nouvelle application Web « ParaMap » destinée à apporter une aide au quotidien afin de trouver des places de parc réservées ou des hôtels accessibles. Lire l'information officielle (.pdf)

Prix Sana… tentez votre chance !

Voici venu un nouveau prix à l'intention de ces nombreux militants de l'ombre. Car depuis 2011, la Fondation Sana, principal actionnaire du groupe Helsana, offre son "Prix Sana" de 30'000.- (trente milles francs suisses), présenté comme "Le Prix de la santé pour des héroïnes et héros du quotidien". (voir l'affichette officielle)

Pour sa première année et en toute relative discrétion, Urs Dorizzi pour son dévouement envers celle dont il a embrassé la vie et la maladie (polio) en la prenant pour épouse, Markus Küng et Micheline Burkhalter - lire le détail - communiqué de presse 2011 -, ont été justement récompensés. Une nouvelle année commence et avec elle, la recherche d'une nouvelle personnalité engagée à primer. Qui sera-t-elle ? Et pourquoi pas vous ?

Cible désirée : Une personnalité marquante, héro ou héroïne du quotidien, vivant en Suisse et rendant un service précieux mais désintéressé dans le domaine de la santé ou de la qualité de vie.
Attention : Les institutions et les personnwa morales en sont exclues. Lien pour en savoir plus ou une inscription.

Luca ou le combat pour une vérité valaisanne...

Luca, jeune garçon de 7 ans en 2002, a été retrouvé dénudé dans la neige, dans le com et le corps meurtri. À l'époque, la justice valaisanne a très rapidement classée cette affaire comme une afression du chien de la famille.

À la suite de ce drame, Luca est devenu aveugle et tétraplégique. Après des années de combat et compte tenu des incohérences du dossier, la famille de Luca a obtenu un gain de cause devant le Tribunal Fédéral: Une nouvelle expertise va être érigée!

Va-t-on jamais savoir ce qui s'est vraiment passé ce jour-là et le déroulement de ce drame qui a rendu ce jeune garçon de 7 ans handicapé à vie ?…
En savoir plus…

Loterie et discrimination… un combat sans fin ?

Dans sa réponse du 5 décembre 2011, La société de Loterie Romande apporte des précisions détaillées sur sa politique du "Jeu Responsable".
Il est dit que la "prévention du jeu excessif" se base sur des articles de la Convention internationale sur la surveillance, l'autorisation et la répartition du bénéfice de la Loterie (CIL) et en particulier l'article 17 qui fait prévaloir «l'intérêt de la prévention contre la dépendance au jeu et (...) celui de la protection de la jeunesse». En voici tous les détails : Toutefois, par son silence, la société reconnaît implicitement qu'elle n'a, à aucun moment, pris en considération une quelconque idée d'adaptation de ses jeux aux personnes handicapées ou leur mise en conformité avec les lois contre les discriminations. Nous en sommes profondément désolé.
Est-ce à dire que ceci fera l'objet d'une prochaine seconde révision des machines? En espérant que celle-ci n'est pas aussi agendée pour dans treize ans...
Après treize ans d'exploitation et après une décision du Tribunal fédéral du 18.01.2011 qui différencie les machines "Tactilo" de la Société de Loterie des autres machines à sous ordinaires proscrites sur la place public par la Commission fédérale des maisons de jeu (CFMJ), la Loterie Romande a renouvellé ces machines mais en y changeant juste que le minimum.
Les informations selon lesquelles ce renouvellement des machines aurait été en rapport avec la décision de loi, ont été totalement démenties par la société qui l'impute uniquement au matériel vieillissant.
Cette clarification était nécessaire pour ne pas porter préjudice aux maisons de jeux et casinos dont une grande partie du produit brut provient également des machines à sous mais qui, elles, ne bénéficient pas des facilités d'installation des jeux de loterie. (lire au besoin l'analyse de Jean-Patrick Villeneuve et Martial Pasquier, IDHEAP - Institut de hautes études en administration publique )

Outre un problème de taille qui les rend inaccessible aux personnes de petite taille, naines, en fauteuil roulant ou courbaturées, il y a aussi un facteur de lisibilité des écrans tactiles qui limite leur utilisation dans des lieux à l'abri d'une lumière directe et les rend peu adaptés aux malvoyants ou personnes âgées. À cela, la réponse fournie le 1er décembre 2011 est identiquement la même qu'au premier jour de notre intervention :  une hauteur minimum est nécessaire pour « empêcher que les mineurs puissent atteindre l’écran du distributeur, et (…) éviter que les joueurs soient en mesure de s’installer trop confortablement devant »

C'est oublier un peu vite que la taille moyenne des adolescent augmente de décennie en décennie. Est-ce à dire que les machines aussi vont devenir de plus en plus hautes?
De plus, avec l'appui de la technologie et de la téléthèse, il existe de nombreux moyens de contourner ce problème : Pourquoi ne les utilise-t-on pas?
Par exemple :
  • Les écrans tactiles pourraient disposer de petites marques pour permettre une meilleure reconnaissance au toucher : Après tout, les « boutons » de commande sont souvent disposés aux mêmes emplacements sur l’écran !
  • Les machines pourraient se voir agrémentées de commandes à distance permettant à une personne en fauteuil roulant d’y jouer par Wifi ou Bluetooth à l'aide de son propre téléphone intelligent ou ordinateur portable, ou encore via une machine « télécommande » qu’elle se verrait proposer en arrivant !
  • Les machines pourraient disposer de commandes vocales couplées aux indications visuelles qu’une personne malvoyante utiliserait de préférence en branchant son écouteur dans un jack adéquat !
  • Pourquoi ces machines ne disposent-elles pas simplement d’une table, avancée ou de côté, qui servirait aussi de point d’appui pour une personne marchant avec des cannes ?
Voilà quelques exemples parmi tant d'autres. Les moyens techniques existent, pourquoi ne pas en profiter?
La hauteur des écrans ne fait pas tout. Que dire encore de leur disposition dans l’espace, souvent avec un dégagement réduit autour des machines qui ne permet pas une circulation et un accès facilités.

On attends avec impatience la suite des évènements. Mais dors et déjà, on peut remercier les Service de Presse et de Communications de la Sociétlé de Loterie Romande qui n'ont jamais cherché à se défiler devant leur responsabilité dans ce dossier en répondant à tous nos courriers, ou presque. Affaire à suivre...

Après des années de service, les machines de jeu Tactilo vont être remplacées.

Les 700 nouvelles machines vont intégrer des messages de préventions contre la dépendance avec des messages comme "Depuis quand jouez-vous?" ou "Savez-vous combien vous avez déjà misé?".

Mais, selon nos informations, aucune adaptation pour personnes handicapées n'a été prévu: ni commandes vocales ou autres commandes à distance, ni reprères tactiles, ni adaptation de taille ou de format des machines, ni aucune consigne donnée quant à leur disposition dans les points de vente... À notre connaissance, aucune technique (Interface adaptative - Téléthèse) n'a été adaptée à ses machines pour garantir leur accessibilité à toutes et à tous, y compris les personnes handicapées, à mobilité réduite ou malvoyantes.
Dans sa réponse du 30 septembre 2010, la Société de Loterie Romande confirme son rôle social mais justifie l'inacessibilité de certains de ces jeux par le fait de la protection des mineurs. De plus, elle précise que «tous les distributeurs ont été installés de manière à ce que le dépositaire soit à proximité et puisse venir en aide à toute personne à mobilité réduite ou handicapée. Nos dépositaires ont été clairement informés du fait».

Aussi belle soit elle, cette réponse n'explique malheureusement pas tout... Ainsi un adolescent de grande taille pourra accéder aux écrans tactiles qu'un adulte malvoyant ne peut utiliser! Un autre jeune pourra se servir de machines disposées dans des angles ou recoins aunxquels un adulte en fauteuil ne pourrait accéder.
Enfin la protection de la jeunesse est chose importante, certes, mais n'en est-il pas également de même pour le respect des droits des personnes handicapées et leur non discrimination?

Plutôt que de charger le dépositaire d'aider les personnes désireuses alors que celui-ci est souvent enfermé derrière son guichet, débordé par les demandes des autres clients ou occupé à surveiller d'éventuels actes de vandalisme, pourquoi pas le charger de faire la police auprès de la jeunesse et adapter les machines de jeux afin que les personnes handicapées ne soient pas toujours obligées de passer après les autres et rendues dépendantes d'autrui ?
Ayant enfin pu rentrer en contact avec une responsable de la société Loterie Romande et sur la base de nouveaux éléments, il semble qu'il faille modérer certains éléments précédemment énoncés.

Cela étant, on peut se demander alors pourquoi une société de cette importance conjugue le meilleur, comme le soutien de manifestations en faveur des personnes handicapées et des jeux parfaitement adaptés, avec le moins bon voire le pire? Autre élément troublant: Même pour les besoins des jeux de la Loterie habituels, des machines accessibles existent: c'est ainsi le cas de celle se trouvant au kiosque, entrée principale du CHUV - Centre hospitalier universitaire vaudois et qui, bien que de hauteur limite, permet de jouer au Tactilo ou au Dico. Alors pourquoi un tel roman de gare à la Loterie Romande ?

Ayant enfin pu entamer un dialogue avec une responsable de la société, nous nous réjouissons donc de connaître le fin mot de cette drole d'histoire, convaincu que dans ces conditions, les choses pourraient rapidement être corrigées.
Pourquoi la Loterie Romande instaure-t-elle une discrimination parmi les joueurs?
Là où la Loterie Romande semble avoir échoué, PMU l'a fait.
En effet, il faut tristement constater que les machines à billetterie de la Loterie Romande qu'il nous a été donné de voir et autre Tacotac, souvent à écran tactile, sont toujours innaccessibles aux personnes handicapées, constituant par là-même une discrimination à l'écart de cette fraction de la population, pourtant protégée par les Lois fédérales LHand-OHand, et la privant par la même occasion de la possibilité de jouer aussi librement que les personnes valides.

En comparaison, les machines de la PMU - pourtant également la propriété de la Loterie Roamande - sont parfaitement accessibles, même si les résultats affichés sur écran ne le sont pas pour les personnes aveugles ou malvoyantes. Mais là, heureusement, on peut compter sur les radios et télévisions pour trouver une réponse.

Plus encore sur son site, la société affiche clairement l'inaccessibilité de ses appareils Tactilo.
« Pour jouer au TACTILO ?
  • Touchez l'écran du distributeur.
  • Confirmez que vous avez l'âge requis pour jouer au TACTILO, à savoir 18 ans ou plus (si nécessaire sélectionnez la langue de votre choix).
  • Insérez des pièces de monnaie de Fr. 1.-, 2.-, ou 5.-.
  • Choisissez un jeu en le touchant.
  • Choisissez ensuite un « billet » et grattez-le. Vous pouvez également choisir de jouer simultanément plusieurs configurations semblables qui comportent le même gain.»
Mais comment jouer dans ces conditions quand on ne parvient même pas à lire l'écran (placé à environ 1.60 mètre du sol, soit bien trop haut pour la plupart des personnes en fauteuil roulant), qu'on est malvoyant (l'écran est passablement dans les tons bleus - violets et des couleurs douces), pour ne prendre que ces deux exemples?

Pourtant ce n'est pas un problème de financements. Comme l'atteste les documents de presse, la Loterie Romande a engrangé un bénéfice de 185 millions en 2008 et plus encore en 2009, sans n'avoir investit le moindre centime dans la rénovation de ses installations pour les rendre accessibles et adaptées aux personnes handicapées, comme le demanderaient les lois fédérales sur l'égalité des droits LHand-Ohand de la part d'une entreprise de services publics. Pourquoi cet état de fait? Depuis notre courriers du 4.02.2010, nous sommes toujours en attente d'une réponse de la Loterie Romande.

Diff�rentes installations de la Loterie Romande
machines Loterie Romande

machine PMU

Accessibilité au rabais

À deux ans et des poussières du délai légal pour la pleine accessibilité des commerces, bâtiments et transports publics, à savoir 2014, la situation est tellement honteuse dans notre pays que même la très consensuelle revue de la Fondation Suisse pour paraplégiques, dont le rédacteur en chef n'est autre que le plusieurs fois champion olympique Heinz Frei, vient de rédiger une protestation dans son numéro de septembre 2011. Certes, c'est avec diplomatie que les choses sont dites mais avec un titre tel que «Dépasser la mesquinerie» le propos reste clair: «Les personnes atteintes d'un handicap doivent et veulent participer à la vie sociale. Cela implique le libre accès à l'espace public et des équipements convenables. En Suisse, cependant, la voie comporte encore quelques obstacles - y compris dans la tête des professionnels de la construction.»

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